En août 2016, l’armée du Koweït commande 30 hélicoptères «Caracal» à l’entreprise franco-allemande Airbus. Montant de l’opération : 1,070 milliards d’Euros.
Deux mois plus tôt, dans la nuit du 7 au 8 juin, deux Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67, trois C130 ravitailleurs américains du 67th special operations squadron (SOS) et un groupe de commandos du CPA10 se distinguent lors d’une mission d’entraînement longue distance baptisée « Dark-dune ». L’exercice consiste à décoller de la base aérienne de Cazaux en Gironde, à se rendre en Corse pour y capturer un terroriste et à repartir vers le point de départ.
Une mission de 2.500 kilomètres au cours de laquelle les 2 Caracal ont passé 11 heures en l’air, effectué cinq ravitaillements en vol, hélitreuillé 6 commandos pour capturer la cible, le tout sans se poser une seule fois au sol. Une première pour un hélicoptère en Europe. Adapté aux missions CSAR (« combat search and rescue »), capable de pénétrer dans un pays ennemi pour y déposer ou y récupérer des troupes, le Caracal est donc conçu pour les Forces Spéciales. Avant le Koweït, de nombreux pays en avaient déjà fait l’acquisition pour en doter leurs armées et des escadrons sont opérationnels un peu partout dans le monde (France, Brésil, Mexique, Thaïlande ou Malaisie).